No man’Iceland

Photo 1 : crépuscule sur le Kjölur

 

(dans le centre – route F35, entre Hveravellir et Kerlingarföll)

 


 


L’Islande ? élémentaire mon cher Watson

La nuit n’en finit pas de tomber, ici les crépuscules s’éternisent comme si le spectacle était tellement beau et narcissique qu’il se pavanait indéfiniment, s’exhibait ouvertement, se mirait, avec langueur, un vrai Narcisse je te dis, et les couleurs s’éteignent tout doucement, tout lentement, carpe diem, profites-en, c’est la vie - la vie - même si tu sais qu’elles seront là demain, encore, et après-demain, où seras-tu toi ? Loin, toujours plus loin. Profite…

 

Photo 2 : source boueuse à l’entrée du « Voyage au centre de la Terre » de Jules Verne… le Snaefelsjökull

 

C’est l’eau d’abord, l’eau à 40° qui me tourne la tête, la torpeur qui m’envahit, j’ai les yeux mi-clos, je me parle dans ma tête – la source naturelle de Hveravellir, dans le Kjölur, sur la F35, cette piste 4x4 qui traverse l’Islande du Nord au Sud depuis la Svarta jusqu’à Gullfoss, cette source naturelle qui jaillit à 80° et qui est mêlée à de l’eau froide pour permettre la baignade. Je suis plongé dans un bain chaud, j’ai la tête pleine de paysages fantastiques, les jambes pleines des 94 kilomètres de piste avalés cet après-midi et ce soir, les yeux pleins d’étoiles, les étoiles de ce coucher de soleil à rallonge. Car il fait bientôt nuit, finalement, la montre accuse 23 heures, le désert est silencieux, il respecte cette fin de journée flamboyante, ce pays contrasté, naturel, élémentaire.

 

Photo 3 : bains (très) chauds - Hveravellir

 

Élémentaire.

L’eau

L’eau qui joue un rôle fondamental dans la vie islandaise. Des sources d’eau chaude parsèment le pays, fruits de l’activité volcanique et/ou tectonique – c’est un pays tout neuf. Les Islandais usent allègrement de cette providence liquide, et la géothermie n’est pas un vain mot, par ici. On chauffe les piscines, les usines, les maisons, les quelques rares serres aussi où l’on fait pousser des légumes et des fruits – maigre production.

 

Photo 4 : la piste est souvent entrecoupée de rivières tumultueuses qu’il faut franchir à gué…

 

Du point de vue du voyageur, c’est le pied ! Après les kilomètres à n’en plus finir, la soif, l’effort, il y a le bain chaud et les sources fraîches. La nature ici est sévère, hostile parfois, grandiose toujours, rude sans hésitation, mais elle sait réserver, au-delà des émerveillements quotidiens face à des panoramas dignes de l’imaginaire de Tolkien, des attentions douces à ses fidèles adorateurs que nous sommes.

Oubliées crampes et contractures, effacés acides et étirements. Sang et cendres ce que c’est bon ! Providentiel…

 

Photo 5 : source chaude perdue dans le « désert aux sorcières », Kerlingarfjöll

 

Mais comme l’alcool qui ici se vend à des prix exorbitants tant il est taxé et difficile à se procurer, c’est à consommer avec modération. 40° c’est plus qu’un cœur ne peut indéfiniment supporter, même un cœur de sportif. Alors on n’en sort que pour le délice de s’y replonger une fois refroidi. Et quand d’aventure l’on s’en lasse, de se délasser, on en sort pour de bon, laborieusement. Mais l’effet perdure longtemps, et assis en tailleur dans l’herbe, devant la tente, le regard perdu dans le lointain - le regard vague, béat,  qui ne voit plus l’horizon barré par le glacier ni les champs de lave pétrifiée, les roches éparses à perte de vue, les sommets enneigés là-bas - on en sent encore le bien-être diffus dans notre corps. On échange des regards satisfaits, tous les 2, compagnons d’aventures, camarades de jeu, partenaires dans l’effort.

 

 

Photo 6 : une amitié de 20 ans, contre vents et marées

 

§

 

Mais attention lecteur. Lève donc ton sourcil dans un mouvement de scepticisme et tourne-moi ton œil inquisiteur. Est-ce aussi simple ? - te demandes-tu. Non.

Certes l’eau est-elle l’élément majeur du patchwork naturel islandais que nous parcourons sur nos petits vélos – les glaciers, les rivières, les névés, l’océan… - mais c’est quand même sur le coin de la figure qu’on en prend le plus. Soyons clairs.

 

 

Photo 7 : tout penaud ou épuisé après une journée de plus dans la tempête

 

Ici la météo est d’un lunatisme et d’une violence, d’une imprévisibilité et d’un caprice, qui rendent anecdotique les débats d’idées obsolètes avec ton beau-père réactionnaire ou ta grand-mère résistante, qui ridiculisent tes expériences des orages d’été dans le Lubéron, qui ramènent à sa juste valeur – broutille – la chaotique circulation sur le périphérique, bref, qui confèrent à un petit voyage comme le nôtre un caractère parfaitement épuisant et inconfortable.

 

Photo 8 : il fait beau là où on était il y a 15 minutes…

 

Y’a qu’à voir : les premiers jours, fraîchement débarqués de l’avion, les mollets fiers et les idées ambitieuses, on s’est quand même avalé – au propre comme au figuré, et de propre on en est devenu sale – 2 jours de grêle et de pluie non-stop qui sont venus à bout de nos tenus Gore-tex tant c’était agressif. Tu vois ?

Non ?

Bien alors prenons un exemple démonstratif. Tu te souviens que quand tu restes dans le bain longtemps, à la maison, au chaud, à la sortie tu as la peau des orteils et des doigts toute fripée par l’immersion ? Ou à la piscine tient ! Tu as bien remarqué qu’en revenant de la piscine ton épiderme accusait le coup de la baignade prolongée, se plissait et se ridait. Ah, et bien nous y voilà. Nous après 2 jours seulement, 2 jours passés non pas dans un bon bain chaud à écouter du Prokofiev ni à la piscine à se dorer au soleil entre 2 plongeons, mais bel et bien sous nos vêtements de pluie sur le vélo à lutter contre les bourrasques de vent au milieu du désert de tourbe de la péninsule du Reykjanes, la peau on l’avait comme ça partout, et le floc-floc de nos pas humides répondait au glouglou de nos sous-vêtements trempés.

Que du bonheur.

Qui avait eu la foutue idée de venir en Islande ?

 

Photo 9 : il pleut pas là où on va ?

 

Ah ! je suis mauvais, tiens, c’est pourtant vrai que ce temps complètement pourri n’a duré qu’une semaine… Et puis la grêle a fini par cesser. La grêle seulement. Faut pas déconner.

 

Photo 10 : après la pluie le beau temps…

 

Enfin, on s’y fait aux vêtements Gore-tex. Même pour dormir – attendu que très vite le duvet, la tente, les vêtements de rechange… subissent tous le même sort. Et la marque des fermetures-éclair, passés quelques nuits, ça fait comme un tatouage on dirait même plus que c’est la chair meurtrie qui a gardé l’empreinte du métal. Va en Islande, t’auras l’air branché.

Enfin moi je dis ça je dis rien, toutes manières j’étais heureux de fuir la canicule européenne… comment ça il a fait bon en France ?

La terre

La Terre, en Islande, ce n’est pas qu’un élément, c’est une entité. Une entité à part entière, imposante, présente, omniprésente. La Terre c’est la Déesse de roc et de lave qui se manifeste autour de toi, qui jaillit des entrailles de la planète en pics torturés, en falaises déchiquetées, en coulées de lave pétrifiée, c’est le plateau qui s’étire à l’infini sous les roues de ton vélo et aussi loin que tes yeux portent leur regard, mais c’est aussi les mares de boue en ébullition qui glougloutent à ton approche, comme un monstre sournois qui se lèche les babines et prétend te déguster si tu ne prends pas garde à où tu foules le sol.

 

Photo 11 : vallée des sorcières – Kerlingarfjöll – le glacier se jette dans les sources chaudes et sulfureuses

 

Il y a des coins d’Islande où les saillies de cette Terre forment autant de sentinelles minérales qui te surveillent en coin, qui t’observent, comme ces concrétions basaltiques près du lac Myvatn que l’on appelle le Dimmuborgir – autant de rochers aux formes déjantées que le vent a sculpté à tel point qu’on dirait presque des arbres de poussière… Il y a des falaises qui semblent des mains décharnées tendues vers le ciel, et les Islandais sont prompts à y voir le membre figé d’un Troll enfoui, la macabre relique d’une créature fantastique éteinte dans un dernier mouvement – est-ce un point vengeur, une poignée offerte, un pardon demandé, ou bien une malédiction proférée, ces doigts squelettiques que les rocs composent et que les rafales découpent ?

 

Photo 12 : Dimmuborgir – les Châteaux Noirs

 

Décidément c’est un pays où l’imaginaire trouve un terrain fertile pour les plus rocambolesques fantaisies. C’est une terre vide où partout l’on sent pourtant des présences ; la Nature est ici si grandiose, si brute, qu’on l’incarne dans tel caillou, telle rivière, tel pic… C’est une terre vide remplie à hauteur de nos délires et de nos rêves.

 

Photo 13 : chaud ou glacial ? dans le doute je bondis

§

 

Mais la terre et ses plus grandioses manifestations redeviennent poussière, c’est le lot de tout un chacun. La poussière que soulèvent nos pneus en légers filets de fumée, et les roues gigantesques des 4x4 en tornade acres. Chaque véhicule que l’on croise, qui nous dépasse – c’est là pire encore ! – c’est une apnée en aveugle sur la piste pas toujours carrossable.

 

Photo 14 : “Another one bites the dust”

 

Les chauffeurs de bus nous prennent en pitié, pour la plupart, et ralentissent à notre passage ; les touristes ne se rendent pas vraiment compte mais prudents et novices ils modèrent l’allure ; en revanche beaucoup d’autochtones fusent sans même nous accorder un regard et nous noient dans des volutes jaunâtres de sable volatilisé – peut-être ne goûtent-ils pas notre présence sur leur terrain de jeu, mais nous goûtons leur fumée ! En fonction du vent qui souffle sans relâche, nous optons pour un côté ou l’autre de la piste, parfois les circonstances n’autorisent pas même cette alternative. En fin de journée, ça crisse sous les dents, ça gratte aux commissures des lèvres et des yeux, l’eau des bidons a un goût de terre et la peau est brunie par la couche de crasse, sueur et poussière mêlée.

 

Photo 15 : avec les kilomètres se crée un attachement aussi bizarre qu’évident entre l’homme et la machine

 

L’air

L’Islande, un grand bol d’air pur ! Un grand bol d’air pire oui !

Sang et cendres ce vent… Les premiers jours il y avait force 6 établie, 7 en rafales. Et chaque rafale c’est le vélo qui valdingue d’un côté ou de l’autre, la direction qui panique, quand on ne se couche pas tout bonnement à terre. De face il fait de notre progression un calvaire, de côté il nous ballote à son gré le long de trajectoires toujours plus dangereuses, de dos il s’engouffre dans notre chargement et nous propulse plus vite que nous ne pouvons le contrôler. Leçon d’humilité après la leçon d’humidité, on se rend compte avec effroi qu’on ne peut rien contre ce fou furieux, et c’est notre bonne étoile qui nous évite de trop gros pépins… Mais ça rend dingue ce vent, ça rend dingue – heure après heure, jour après jour, le ronronnement incessant de sa vitupération dans les oreilles, les muscles des bras et des épaules bandés en permanence pour contrecarrer ses tentatives de nous désarçonner, les yeux plissés pour fuir les poussières et la pluie qui traversent l’air à l’horizontal. On roule le vélo incliné à bientôt 20° pour garder notre droite ligne malgré les bourrasques latérales, et du coup à chaque trou d’air on perd l’équilibre…

 

Photo 16 : coup de grisou sur les montagnes du Borgarfjördur (notez l’herbe au 1er plan, force 6 établie)

                                                                                  

Bref une lutte permanente.

Quand par bonheur on attrape une petite route qu’emprunte le vent dans la bonne direction, c’est d’un coup la révolution, la frénésie, le paysage s’enfuit et les kilomètres défilent… Mais on aurait préféré ni coup de pouce ni coup de massue.

 

§

 

Le bruit et l’odeur. Le vrombissement de l’élément air se calme parfois – dans le désert, la règle apparemment invariante des thermiques ménage des moments de calme éolien dans la journée. Et parfois, le souffle le cède au soufre ; quand une zone volcanique est proche, qu’une source chaude jaillit quelque part d’un solfatare, que des fumerolles crachotent derrière une colline, le parfum entêtant des entrailles terrestres vient nous titiller les narines. Concrètement ça pue l’œuf pourri.

Formidable.

Sous les douches des campements, dans les lavabos des stations-services, dans les piscines, dans les rivières… cette même odeur revient bien souvent. De cocasse elle devient habituelle ; prometteuse même : ça sent l’activité, le bouillonnement, le spectacle, enfin ! de cette nature volcanique.

Chaud et froid

« Couvre-toi tu vas attraper un froid et très-froid ! » me raille le Fab. L’humidité permanente des premiers jours est l’occasion de bien tomber malade il est vrai. On est quand même dans un pays qui flirte avec le cercle polaire – la marque islandaise phare de vêtements de sports 66° North l’exploite bien pour la vente de ses articles. Le soir la chaleur tombe assez brutalement, la journée dès que le soleil se cache on perd une bonne grosse poignée de degré – et là je parle de notre périple au sec dans le désert ; sur la côte, sous des trombes de flotte, il faisait de toutes manières frais…

 

Photo 17 : les accalmies sont l’occasion d’aubes éthérées et apaisantes

 

Au gré des passages nuageux, on tremblote, on sue, on étouffe pour avoir ensuite des frissons, bref on passe par un peu tous les états au long de la journée de la même manière que le panorama traverse toutes les saisons du levé au coucher du soleil. Le secret ? pédaler… pédaler en continue, faire de courtes pauses qui ne laissent pas le temps de se refroidir, ne pas trop se dévêtir, ne pas trop se couvrir – de toutes manières la météo nous a à l’œil et, dans la Snaefellsnes par exemple, la moindre tentative d’ôter la couche Gore-tex se solde par une averse.

 

Photo 18 : contour d’un fjord interminable (40 km) dans le Snaefellsnes

 

Dans un fjord en particulier, sous un soleil prometteur, j’ai l’outrecuidance d’exhiber mes mollets de coq et de quitter mes sur-chausses en néoprène, et ma provocation est noyée sous des cordes d’une pluie glaciale dans la demi-heure à peine. Que du bonheur je te disais…


Syn Drepur

On ne saura peut-être jamais ce que signifie cette photo aperçue dans Reykjavik sans autre commentaire que l’inscription elle-même.

 

Photo 19 : Syn Drepur

 

Elle symbolise un peu le voyage : il faut en vouloir, ici, malgré une certaine incompréhension…

Pourquoi les pionniers islandais sont-ils venus s’installer ici ? Il fallait avoir quelque chose de bien terrible à fuir pour élire domicile dans ces contrées difficiles et sous ce climat éprouvant. Mais je repense aux œuvres de Halldor Laxness ; la soif de liberté, le rêve d’autonomie, autant de valeurs qui ont apparemment mené ces femmes et ces hommes vers une terre promise qui n’avait rien d’un Eden, un pays qu’ils idéalisaient au travers de leurs aspirations et par leur ignorance. Le Bjartur de « Independant People » en fait bien une telle obsession que sa famille – femmes et enfants – reste dans l’ombre des vénérés moutons qui sont le gage de son revenu et donc de sa survie en tant qu’homme libre. Femmes et enfants… qui meurent les uns après les autres sans pour autant entamer l’obstination du berger… Alors ce serait cela l’Islande ? Un peuple d’idéalistes farouches, une terre de liberté, des espaces à la hauteur des rêves d’indépendances d’une poignée de fermiers valeureux et têtus ? Une nature à couper le souffle, que l’on prend en plein visage, contre laquelle on lutte chaque instant – mais que l’on chéri malgré les obstacles car elle nous offre le choix, partir ou rester, et par là même touche à la corde sensible du cœur des hommes. Liberté… ce n’est pas un vain mot en Islande. Les criminels et autres menus fretins étaient tout simplement bannis dans l’intérieur des terres au temps de ces pionniers, avec interdiction à vie de se présenter dans les bourgades des côtes… une sentence de mort en Islande, où l’hiver n’est pas une saison mais une épreuve. Et une promesse de légende, car le hors-la-loi devenait parfois héros populaire par sa simple aptitude à la survie – comme ce couple qui subsista 17 années durant dans le désert, vivant de chaparde à la lisière des zones d’élevage, habitant des grottes de lave… ils devinrent les bandits les plus célèbres et des sagas racontent leur épopée. Fascinant non ? N’est-ce pas là admettre implicitement le caractère si hostile de ce pays comme le sens de l’épique de ses habitants ?

 

 

Photo 20 : enlisé dans les sables du Landmannalaugar ou immergé dans les gués du Kjölur, il faut avancer

 

Pour autant nous n’en avons pas tant bavé que ça – nous promenions avec nous un matériel et donc un confort qui aurait sauvé la vie de bon nombre d’exilés de l’ancien temps. Mais c’est imprégné de cet esprit que nous repartons. Imprégnés de respect pour un peuple fort, et d’humilité face à une Nature imposante, enrichis de notre amitié toujours croissante.

 

Photo 21 : promenade parmi les champs d’obsidienne du Landmannalaugar

 

 



 

 

 

 

 

Sommaire

 

No man’Iceland. 1

L’Islande ? élémentaire mon cher Watson. 3

L’eau. 4

La terre. 9

L’air 13

Chaud et froid. 15

Syn Drepur 17

Sommaire. 21

Index des illustrations. 24

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo 22 : une sombre vallée dans le Landmannalaugar… Sauron ne saurait être loin !

 


Index des illustrations

 

Photo 1 :      crépuscule sur le Kjölur 1

Photo 2 :      source boueuse à l’entrée du « Voyage au centre de la Terre » de Jules Verne… le Snaefelsjökull 3

Photo 3 :      bains (très) chauds - Hveravellir 4

Photo 4 :      la piste est souvent entrecoupée de rivières tumultueuses qu’il faut franchir à gué…    5

Photo 5 :      source chaude perdue dans le « désert aux sorcières », Kerlingarfjöll 5

Photo 6 :      une amitié de 20 ans, contre vents et marées. 6

Photo 7 :      tout penaud ou épuisé après une journée de plus dans la tempête. 7

Photo 8 :      il fait beau là où on était il y a 15 minutes…... 7

Photo 9 :      il pleut pas là où on va ?. 8

Photo 10 :   après la pluie le beau temps…... 9

Photo 11 :   vallée des sorcières – Kerlingarfjöll – le glacier se jette dans les sources chaudes et sulfureuses  10

Photo 12 :   Dimmuborgir – les Châteaux Noirs. 11

Photo 13 :   chaud ou glacial ? dans le doute je bondis. 11

Photo 14 :   “Another one bites the dust” 12

Photo 15 :   avec les kilomètres se crée un attachement aussi bizarre qu’évident entre l’homme et la machine  13

Photo 16 :   coup de grisou sur les montagnes du Borgarfjördur (notez l’herbe au 1er plan, force 6 établie) 14

Photo 17 :   les accalmies sont l’occasions d’aubes éthérées et apaisantes. 15

Photo 18 :   contour d’un fjord interminable (40 km) dans le Snaefellsnes. 16

Photo 19 :   Syn Drepur 17

Photo 20 :   enlisé dans les sables du Landmannalaugar ou immergé dans les gués du Kjölur, il faut avancer 18

Photo 21 :   promenade parmi les champs d’obsidienne du Landmannalaugar 19

Photo 22 :   une sombre vallée dans le Landmannalaugar… Sauron ne saurait être loin ! 22

Photo 23 :   dans la sécheresse du Kjölur, votre serviteur, et le sien ! 25

 

 

 

 

 

 

 

Photo 23 : dans la sécheresse du Kjölur, votre serviteur, et le sien !